En 1953, malgré le déclin de sa popularité en France, la célèbre chanteuse de variété des années 1930 connaît un véritable succès en Asie grâce à une série de concerts dans de prestigieuses salles de spectacle.
En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.
Dans ce contexte, une voix nous guide à travers l’exposition, nous incitant à prêter attention à « la fille en robe noire qui le foulard au cou va chanter son histoire ». Cette voix familière, c’est celle de Damia, qui nous dévoile toute la profondeur de son répertoire.
En 1952, les artistes de la culture populaire n’avaient pas l’habitude de parler d’eux-mêmes à la troisième personne du singulier, ni de décrire leur art de manière si personnelle. Pourtant, Damia le faisait. À cette époque, Georges Brassens, Juliette Gréco, Louis Mariano et Damia incarnaient chacun une facette de la scène musicale, de la modernité à la tradition de la chanson réaliste.
L’exposition met en lumière ce répertoire de tragédies émouvantes, qui touchait aussi bien le grand public que les intellectuels. Les chansons de Damia, comme « Chanson réaliste », résonnent encore aujourd’hui avec une certaine nostalgie.
Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :
Damia, Chanson réaliste, 1952
Damia, Sombre dimanche, 1936
Damia, La Rue de la joie, 1927
Damia, Complainte de Mackie, 1931
Damia, J’ai raté ma chance, 1944
Damia, La Mauvaise prière, 1935
Juliette, Du gris, 1995
Renaud, Du gris, 1981
Agnès Bihl, Du gris, 2016
Damia, Sombre dimanche, 1936
Pour approfondir vos connaissances, vous pouvez consulter le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.
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Source de l’article : Francetvinfo