Après avoir conquis le cœur du public français et être devenue la chanteuse la plus populaire de l’après-guerre, Édith Piaf décide de se lancer dans une carrière américaine. Son succès international est notamment porté par sa célèbre chanson « La Vie en rose », dont elle est l’auteure. Ce morceau emblématique lui permet de rayonner au-delà des frontières de la France et de séduire un nouveau public outre-Atlantique. Son talent et sa voix unique lui ouvrent les portes de la scène internationale, faisant d’elle une artiste incontournable de son époque.
Retour sur l’histoire de « La Vie en rose » d’Édith Piaf
En collaboration avec l’exposition « C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones » à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées. Édith Piaf déclare un soir de janvier 1956 sur la scène de Carnegie Hall à New York : « C’est une chanson que j’ai écrite, La Vie en rose ». Ce moment marque la fin du concert, attendu par tous. Piaf commence par le refrain, une technique courante dans le show business américain. Mais le premier couplet, bien connu, n’est pas chanté ce soir-là. Il désigne pourtant Yves Montand, avec qui Piaf entretenait une histoire d’amour à l’époque de l’écriture de la chanson en 1945. À cette époque, Piaf, âgée de 30 ans, est une artiste populaire en France et commence à se faire remarquer en tant qu’auteure de chansons. C’est ainsi que Marianne Michel, une amie proche, lui demande d’écrire une chanson, tandis que les deux femmes sont attablées à une terrasse des Champs-Élysées au printemps 1945. Dans cet épisode de « C’est une chanson qui nous ressemble », des extraits de La Vie en rose interprétée par Édith Piaf à Carnegie Hall en 1956, ainsi que des versions de 1946 sont présentés, aux côtés de la chanson Elle a d’Yves Montand et de la version de Marianne Michel de La Vie en rose de 1945. Pour approfondir cette chronique, il est possible de se procurer le livre « C’est une chanson qui nous ressemble » aux éditions du Patrimoine. Pour suivre l’actualité de cette chronique, rendez-vous sur le compte X (ex-Twitter).Source de l’article : Francetvinfo