Julien Le groupe américain a décidé de déposer une plainte contre le candidat républicain qui a utilisé la chanson emblématique « Seven Nation Army » dans l’une de ses vidéos de campagne.
Une nouvelle procédure judiciaire pour Donald Trump
Donald Trump se retrouve une fois de plus confronté à une affaire judiciaire. Cette fois, c’est le groupe de rock reformé pour l’occasion, les White Stripes, qui l’assigne. En cause, l’utilisation de leur célèbre tube « Seven Nation Army » dans une vidéo de campagne du candidat républicain. Alors que de nombreux artistes ont exprimé leur opposition à l’utilisation de leurs œuvres par Donald Trump ces dernières semaines, peu ont décidé de porter plainte.
Les premières notes de « Seven Nation Army » ne passent pas inaperçues. Sorti en 2003, ce morceau a connu un succès mondial et a résonné dans de nombreux stades avant d’être utilisé par l’équipe de campagne de Donald Trump le 29 août dernier, dans une vidéo le montrant montant dans son avion.
Dès la diffusion de cette vidéo, Jack White, l’auteur de la chanson, avait annoncé son intention de déposer plainte. Il a donc tenu sa promesse en déposant une assignation révélée le lundi 9 septembre sur son compte Instagram, et introduite devant un tribunal new-yorkais. Avec son ancienne partenaire des White Stripes, Meg White, ils réclament des dommages et intérêts pour l’utilisation illégale de leur chanson, comme en 2016.
« This machine sues fascists »
Au cours des dernières semaines, des artistes tels que Neil Young, Céline Dion, Beyoncé ou les Foo Fighters s’étaient opposés à l’utilisation de leurs titres emblématiques lors des rassemblements du candidat républicain. Seuls les héritiers d’Isaac Hayes avaient officiellement annoncé leur intention de porter plainte. Dans son post Instagram, Jack White fait référence à la phrase inscrite par Woody Guthrie sur sa guitare, « This machine kills fascists », transformée en « This machine sues fascists », « cette machine poursuit les fascistes ».
Source de l’article : Francetvinfo
