Julien Cette semaine à Chicago, lors de la convention démocrate qui a désigné Kamala Harris comme candidate à l’élection présidentielle américaine, de nombreux musiciens se sont produits sur scène.
Une multitude d’artistes célèbres à la convention démocrate de Chicago
Cette semaine, du lundi 19 au jeudi 22 août 2024, de nombreux artistes se sont réunis à la convention démocrate à Chicago. Cet événement a vu l’investiture de Kamala Harris et de son colistier Tim Walz en tant que candidats à l’élection présidentielle américaine de novembre prochain.
Des artistes tels que Stevie Wonder, Pink, John Legend, Sheila E, Lil Jon, Patti LaBelle et The Chicks ont participé à ces quatre jours intenses dans l’enceinte des Chicago Bulls.
Le mardi, Patti LaBelle, marraine de la soul, a interprété « You Are My Friend » avant de conclure sobrement en souhaitant « God Bless America and Kamala Harris! »
Plus tard, le rappeur Common a chanté son nouveau titre « Fortunate » aux côtés du chanteur gospel Jonathan McReynolds, en prédisant que Kamala Harris allait « changer le monde pour le meilleur », selon USA Today.
Cependant, c’est le rappeur Lil Jon qui a marqué les esprits ce jour-là. En tant que délégué de la Géorgie, il a offert une performance surprise en interprétant brièvement son succès mondial « Turn Down for What » et un remix politique de « Get Low », encourageant chacun à chanter « We’re not going back ».
Le mercredi, le pape de la soul Stevie Wonder, entouré d’un groupe et de danseurs, a joué son tube « Higher Ground » avant d’appeler les Américains à voter et à choisir « le courage plutôt que la complaisance ».
Ensuite, toujours mercredi, John Legend au piano et Sheila E à la batterie ont joué avant le discours d’acceptation de Tim Walz. Le duo a rendu hommage à Prince avec une version endiablée de « Let’s Go Crazy ».
Le jeudi, lors de la dernière soirée de la convention démocrate, la chanteuse Pink a fait le show, interprétant de manière émouvante son single de 2017 « What About Us » avec une guitare, des choristes et sa fille Willow, 13 ans.
La musique country, souvent associée aux républicains, a également été mise à l’honneur. Depuis que Beyoncé et Lil Nas X ont réinterprété ce genre avec succès, les démocrates ont montré qu’ils ne laisseraient pas ce style musical aux conservateurs.
Ainsi, dès le premier soir de la convention démocrate, des artistes comme Mickey Guyton et Jason Isbell ont été applaudis pour leurs performances country. De plus, les stars de la country The Chicks ont chanté l’hymne national a cappella, ajoutant une touche texane à l’événement.
En conclusion, la convention démocrate a été marquée par une atmosphère de festival musical, avec des chansons comme « California Love » de Tupac et « Freedom » de Beyoncé, qui ont rythmé les différents discours et événements de ces jours intenses.
Neil Young en bande-son
Tim Walz, le co-listier de Kamala Harris et gouverneur du Minnesota passionné de musique, a quitté la scène mercredi au son de « Rockin’ in the Free World » de Neil Young. Ce morceau, extrait de l’album « Freedom » (1989) du musicien canadien, a été approuvé personnellement par Neil Young pour la campagne de Kamala Harris, étant l’une des chansons préférées de Tim Walz. En 2020, Neil Young avait poursuivi le candidat républicain Donald Trump pour avoir utilisé ce titre sans autorisation lors de sa campagne.
En clôture de cet événement musical, Kamala Harris a évoqué ses souvenirs d’enfance, baignée dans la musique de la soul d’Aretha Franklin et du jazz de John Coltrane et Miles Davis, soulignant l’importance de la musique dans sa vie.
Source de l’article : Francetvinfo
