Yvette Guilbert : icône du caf’ conc’ parisien, de la Belle Époque à New York

C’est une chanson qui nous ressemble. Yvette Guilbert, la Belle Époque à New York
          Incarnation de l’univers leste et insolent du caf’ conc’ parisien et immortalisée par Toulouse-Lautrec, elle traverse l’Atlantique en 1906, avant d’ouvrir une école qui enseignera l’art de la chanson française aux Américains.

Symbole vivant de l’ambiance animée et impertinente des cabarets parisiens, immortalisée par Toulouse-Lautrec, elle décide de traverser l’océan Atlantique en 1906 pour s’installer aux Etats-Unis. Là-bas, elle fonde une école où elle transmet son savoir sur l’art de la chanson française aux Américains, marquant ainsi de son empreinte la scène musicale outre-Atlantique.

Une chanson du XIXe siècle interprétée par Yvette Guilbert

En partenariat avec l’exposition « C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones » à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.

Si je vous demande de quand date cette chanson, vous serez bien embarrassé. Le son n’est pas mauvais, c’est donc de l’enregistrement électrique – un 78 tours de 1934, en l’occurrence. Mais vous savez qu’il s’agit d’Yvette Guilbert, dont vous connaissez les portraits par le peintre Henri de Toulouse Lautrec – mort en 1901.

Donc vous vous dites : c’est une chanson de la fin du XIXe siècle, le caf’conc’, la Belle époque, tout ça… Eh bien non. Ce sont des paroles de Paul de Kock, mort en 1871, une vingtaine d’années après avoir écrit ce texte qu’Yvette Guilbert a mis en musique en 1927.

Mais la Madame Arthur dont parle Paul de Kock dans ce texte écrit vers 1850, donc, cette Madame Arthur est un personnage fictif de lorette des années 1829-1830 – des courtisanes élégantes et raffinées qui vivaient des cadeaux de leurs riches amants.

Extraits des chansons interprétées par Yvette Guilbert

Dans cet épisode de « C’est une chanson qui nous ressemble », vous entendez des extraits de :

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Yvette Guilbert, « Le Fiacre », 1934
Yvette Guilbert, « I Want Yer Ma Honey », 1907
Yvette Guilbert, « Le Fiacre », 1934
Yvette Guilbert, « Partie carrée », 1934
Yvette Guilbert, « Madame Arthur », 1934

Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre « C’est une chanson qui nous ressemble » aux éditions du Patrimoine.

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Source de l’article : Francetvinfo

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